26. avr., 2022

Les 10 risques qui devraient aussi interpeler les PME

Les 10 risques qui devraient aussi interpeler les PME

LES RISQUES EN ENTREPRISES

 

Le cyber-risque fait son entrée, pour la première fois, dans le Top 10 des risques majeurs susceptibles de nuire aux entreprises qui sont recensés par Aon Risk Solutions, la division mondiale de la gestion des risques du courtier anglo-saxon Aon, dans son enquête 2015 sur la gestion des risques, intitulée Global Risk Management.Voici son classement Top 10 des risques majeurs :

  • 1. Préjudice à la réputation/image de marque
  • 2. Ralentissement économique/atonie de la reprise
  • 3. Changements réglementaires/législatifs
  • 4. Intensification de la concurrence
  • 5. Incapacité à attirer ou retenir les meilleurs talents
  • 6. Incapacité à innover/répondre aux besoins des clients
  • 7. Pertes d’exploitation
  • 8. Responsabilité civile
  • 9. Cyber-risque
  • 10. Dommages aux biens

Parmi les autres risques perçus comme majeurs, le préjudice à la réputation/à l’image de marque arrive d'ailleurs en tête du Top 10 des risques auxquels sont confrontées les entreprises internationales. Le risque d'incapacité à innover/répondre aux besoins des clients demeure à la sixième place et devrait se hisser à la quatrième place en 2018, estime Aon. La gravité de la menace liée au risque d’intensification de la concurrence se confirme en se plaçant au 4ème rang.

A relever aussi que les techniques d’ingénierie sociale qui permettent de tromper la vigilance des employés ou d'autres cibles sensibles cibles pour obtenir un accès à des données délicates sont de plus en plus sophistiquées.

  Source http://www.lemoci.com/actualites/entreprises-secteurs/la-cybercriminalite-au-top-10-des-risques-entreprises-selon-aon-risk-solutions/

27. janv., 2016

Sécurité informatique: les 4 cibles en point de mire

Par Christophe Badot -  responsable France de la société de sécurité FireEye.

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Systèmes industriels, objets connectés, nouveaux moyens de paiements, produits Apple… Voici les quatre cibles que les pirates informatiques devraient particulièrement viser au cours des 12 prochains mois.

Les systèmes industriels menacés

Jusqu’à présent la lutte contre les APT (menaces persistantes) s’était concentrée sur l’informatique de gestion. Désormais, les attaques ciblent également les systèmes d’information industriels et l’informatique embarquée, comme l'a démontré, par exemple, la prise de contrôle à distance de la Jeep Cherokee. Jusqu’à un passé proche, l’informatique industrielle était déconnectée du système informatique de gestion. Nous sommes désormais de plus en plus dans une logique d’interconnexion. Par exemple, nous avons constaté chez un producteur de céréales que son système de prise de commande était directement connecté à son système de production.

Voyant les systèmes d’information de gestion de plus en plus protégés contre les attaques avancées, les hackers se tournent à présent vers les systèmes industriels, plus faciles à pénétrer. Pourquoi sont-ils plus faciles à pénétrer ? Parce que les automates qui pilotent ces machines sont historiquement moins protégés. Par ailleurs, certains ports de communication sont par nature ouverts vers l’extérieur pour permettre les opérations de maintenance à distance (...).

Les objets connectés multiplient la surface d’attaque

Les objets connectés vont augmenter la surface d’attaque. Nous parlons ici des objets connectés du quotidien, comme les systèmes de domotique qui permettent à un particulier de contrôler à distance depuis son smartphone l’éclairage et le chauffage de sa maison. En piratant un objet connecté, les hackers pourront accéder directement au mini système d’information d’un particulier. Les objets connectés constitueront alors un nouveau vecteur pour les ransomwares, ces rançongiciels qui, grâce à des algorithmes de chiffrement, prennent en otage les données d’un particulier en échange d’une rançon. Pour contrer ce type d’attaque, il faut sensibiliser les utilisateurs aux techniques de phishing et d'ingénierie sociale pratiquées par les hackers. Et pas seulement les utilisateurs, mais également les fabricants d’objets connectés, pour que la notion de sécurité soit prise en compte dès la conception de l’objet.

Nouveaux systèmes de paiements, nouvelles attaques

Nous allons également assister à une augmentation des attaques sur les nouveaux systèmes de paiement, que ce soit les e-wallet ou les paiements sans contact avec la carte bancaire. Il s’agit d’une tendance qui avait déjà débuté en 2015.  Nous avons constaté au cours de ces derniers mois des opérations assez importantes, aussi bien en termes de vol d’informations que de prise de contrôle sur la capacité de paiement.

Les produits Apple de plus en plus visés

Il a toujours été considéré, à tort, que l’ensemble des appareils Apple étaient mieux protégés contre les virus que les autres. En général, un hacker raisonne de la façon suivante : il compare le temps et l’énergie dépensés et quel est son retour sur investissement. Avant, 90 % des ordinateurs portables étaient sur Windows. Ce système d’exploitation était donc particulièrement visé. Apple s’est depuis développé, aussi bien au niveau des ordinateurs portables que des terminaux mobiles, qui attirent donc désormais les pirates informatiques. L’année 2015 a été, par exemple, marquée par le malware XcodeGhost (un virus qui modifie le cœur des applications pour dérober des informations personnelles). Un autre élément doit être pris en compte : beaucoup de dirigeants d’entreprise préfèrent travailler avec des terminaux Apple pour différentes raisons. Et l’appareil d’un dirigeant va être ciblé en priorité car les hackers vont supposer qu’il stocke des informations plus sensibles.